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Découvrez "Comme une vie qui s'en va"

Préface 

 

Ma grand-mère, Odette Vernier-Liébaux, est décédée accidentellement en 1993, à l’âge de soixante-trois ans. Mon grand-père l’avait quittée quatre ans plus tôt, des suites d’une longue maladie. Le chagrin n’a dès lors jamais quittée Odette, et elle s’est réfugiée dans l’écriture. Elle avait pour rêve de publier le roman de sa vie, dont elle avait commencé la rédaction. Hélas, elle n’a jamais pu le mener à terme. Les circonstances en ont décidé autrement.

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Mon père, Dominique Vernier, a conservé précautionneusement ses brouillons. Une cinquantaine de pages jaunies, tapées de ses mains sur une vieille machine à écrire mécanique, sont encore dans la boîte grise dans laquelle elle les avait rangées. Aujourd’hui, il a décidé de les sortir des oubliettes et de redonner vie à ma grand-mère.

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Cette histoire est celle d’une anonyme, d’une femme ordinaire, comme il y en a beaucoup et qui se reconnaîtront en elle. Odette, sous la plume de mon père, décrit ici, avec des mots simples et beaucoup de tendresse, ses souvenirs d’enfance, la guerre, sa jeunesse, sa vie d’épouse et de mère, ses joies, ses peines, et puis la mort.

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Sur la première page, elle avait inscrit en lettres majuscules : UNE VIE PARMI TANT D’AUTRES. Titre qu’elle voulait probablement donner à son autobiographie. Celui que mon père a retenu, il l’a découvert dans ses dernières lignes, lorsque, assise face à la mer, elle écrivit : comme une vie qui s’en va.

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Oui, car peu de temps après avoir posé ces mots sur le papier blanc, sa vie s’en est allée, comme le sable qui fuyait entre ses doigts.

 

 

Vanessa Genot-Vernier

 

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Les chapitres

 

L’enfance

[…] Notre école ressemblait à toutes les autres, avec ses grilles de fer forgé, sa cour bordée de tilleuls et son préau. À l'intérieur, un grand couloir servait de vestiaire. Chaque portemanteau portait le nom d’un élève et nous y abandonnions nos sabots et nos pèlerines.

Le parquet de chêne de la classe brillait et sentait bon la cire d'abeille. Au centre, un gros poêle de fonte ronronnait, grésillait et nous réchauffait. Diffusée par ses longs tuyaux noirs, une douce chaleur nous enveloppait, et le bois, en brûlant, répandait une agréable odeur. […]

 

La guerre

[…] Je me souviens de cet arrêt sur un pont. Couchés sous le wagon, tremblants de peur, nous entendions le sifflement et l'explosion des bombes. Je voyais notre mère toute pâle, je me serrais très fort contre son corps, je claquais des dents, me bouchais les oreilles. Nous pensions bien que notre vie allait s'arrêter là.

Heureusement, le train ne fut pas touché.

Malheureusement, celui qui nous précédait n'eut pas cette chance. […]

 

Le retour

[…] Ma prestation de serment fut ma plus belle récompense. Je franchis le seuil du palais de justice avec assurance et, au fond de mon être, je ressentis une grande fierté.

Ce nouvel emploi était chronophage, mais il me passionnait tellement. […]

 

Les joies – Les peines

[…] Un jour de septembre, un petit bal villageois et l'amour : il se trouvait là, parmi les danseurs, me fixant avec ses yeux si bruns, si beaux, m’enveloppant tout entière.

Ce regard ne me quitterait plus. [...] 

[…] Il partit, nous laissant seuls avec notre chagrin et notre désespoir.

La mort n'avait pas le droit de nous le prendre, pas encore, pas maintenant ! […]

 

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Avis de lecteurs

 

NADINE :
C'est l'histoire simple d'une femme comme beaucoup d'autres. Ce livre est plein de charme et de poésie. En le fermant je me suis dit que le bonheur et l'amour résident dans des petits gestes et attentions de tous les jours, dans la simplicité et le dialogue. C'est ça qui rend les gens heureux ! Je l'ai lu d'une traite, en deux heures. J aurais aimé que cela dure plus longtemps.
J'ai passé un excellent moment. 
À lire.

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MARTINE :

Trop beau livre et très passionnant.

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LYDIE :

Témoignage intéressant sur un monde qui n'est plus, bijou de tendresse sur une famille attachante.

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CHRISTINE :

Nous nous sommes rencontrés au salon du livre à La Crau. J’ai apprécié la lecture de ce livre qui décrit une vie d’antan : difficile, simple et joyeuse à la fois. Dans certains passages, j’ai retrouvé la vie de mes grands-parents qui habitaient dans un coin reculé de Bretagne, où nous allions régulièrement et que mes frères et mes sœurs aimons. Merci pour ce livre qu’il faut savoir apprécier à chaque page.

 

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