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Découvrez "L'Assassin habitait au Pradès"

Note de l'auteur

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L’été, fuyant la côte varoise envahie par les vacanciers, c’est à la campagne que mon épouse et moi-même passons nos vacances. Montredon-Labessonnié, notre petit coin de paradis où il fait si bon vivre au calme, loin de la foule, est un village du Tarn perché sur les flancs des monts de Lacaune dans le parc naturel du Haut-Languedoc. En août, la campagne est éclatante de beauté et je ne me lasse pas d’arpenter les chemins à la découverte de nouveaux sites. Dans la ville proche, Castres, nous avons des amis qui, lorsque la chaleur dans la plaine n’est plus supportable, « montent à la montagne » pour chercher un peu de fraîcheur et passer un bon moment en notre compagnie. André, qui adore également marcher dans la nature, ne manque pas une occasion pour me suivre dans mes escapades.

 

Je ne sais comment c’est venu, mais un jour, en traversant le village du Pradel par le GR36, alors que nous plaisantions, parlions de rugby, de cinéma et de livres, André a lâché sans raison : « L’assassin habitait au Pradel ». Cette phrase a longtemps trotté dans ma tête et je me suis mis à imaginer plusieurs histoires autour de ce thème. Il ne me restait plus qu’à les transcrire.

Pour cette fiction se situant dans l’écrin du Montredonnais, j’ai calqué sur le canton de Montredon-Labessonnié un nouveau territoire, celui de Saint-Paul avec les villages de Montsonnié, Arifort, La Roque, Le Fournié, Travais et La Crouze. Et, pour rester proche du titre inspiré par André, Le Pradel s’est transformé en Le Pradès d’où le titre : L’assassin habitait au Pradès.

 

Ce premier roman, épousant la forme d’une série télévisée avec trois épisodes à lecture rapide, est une pure fiction. Les personnages, leurs situations et les événements sont imaginaires et ne sauraient avoir existé. Pour le cadre de ce polar campagnard, je me suis inspiré, avec une certaine liberté, des sites magnifiques et magiques que sont le barrage et le plan d’eau de Bézan, l’église de Notre-Dame-de-Ruffis, le bois de Lagrifoul, la croix du Capello, les cascades et le château d’Arifat, le lac de la Rassisse avec, dans ses eaux, le château de Grandval, le massif du Sidobre et, bien évidemment, de Montredon-Labessonnié.

 

J’invite le lecteur à venir découvrir ces splendides lieux et l’authenticité de ce petit coin du Tarn qui m’est si cher.

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Les Personnages

 

MARC

Montsonnié est un paisible village du Tarn perché sur les contreforts des Mont de Lacaune… Paisible ? Du moins, c’est ce que pensait le maréchal des logis-chef Marc Fontaine en prenant le commandement de la brigade de gendarmerie de Saint-Paul.

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AUGUSTE

[…] Auguste n’a pas le temps de terminer sa phrase. Il est poussé sauvagement dans l’eau. À cet endroit, il y a cinq mètres de fond. Il ne sait pas nager. Il s’affole, s’agite, crie. L’eau lui entre par la bouche, par le nez. Ses poumons se remplissent, il étouffe, il s’enfonce, il perd peu à peu conscience. Juste avant le noir complet, il lui semble voir Marie, avec la jeunesse de ses vingt ans, surgissant des profondeurs les bras tendus vers lui, l’invitant à la rejoindre. […]

 

ADÈLE

[…] Sous les arbres, la nuit est noire. Le chemin goudronné qui mène au stade depuis la route de Montsonnié est à peine visible. Adèle, en larmes, court sans but. Elle sait qu’elle est poursuivie car elle entend Patrice crier derrière elle : « Salope ! Putain de salope ! Attends, je vais te faire la peau ! » Les hurlements sont de plus en plus proches, son poursuivant va la rattraper. Elle panique, s’affole, accélère la course, arrive au carrefour, hésite, et, au lieu de prendre la direction du village, décide de se cacher dans le bois, juste en face. […]

 

PAULINE

[…] Effectivement, la pluie s’est transformée en légère bruine. Pauline ouvre son parapluie et d’un pas rapide parcourt les cent mètres qui séparent l’auberge de la route. Arrivée au carrefour avec la départementale, Pauline s’arrête. Son père ne devrait pas tarder. À cet endroit, le débouché du chemin est évasé et il est facile de faire demi-tour sans manœuvrer. À peine Pauline est-elle arrivée qu’une voiture provenant de Graulhet ralentit et s’arrête à son niveau. La fenêtre du côté passager s’ouvre et une voix inconnue l’interpelle :

– Bonsoir, mademoiselle. Vous attendez quelqu’un ? Vous allez loin ? Voulez-vous être déposée quelque part ? […]

 

CHRISTELLE

[…] Christelle n’a plus peur. Dans l’église, elle ne risque plus rien. Marie va la protéger. Elle s’agenouille face à la Vierge, joint les mains et commence à prier comme elle l’a fait si souvent.

– Je vous salue Marie...

Une détonation retentit dans Notre-Dame-des-Buis et la prière de Christelle s’arrêtera sur ces mots. […]

 

BERNARD

[…] – Ta gueule !

Il lève l’arme et appuie sur la détente. Le coup résonne entre les bâtiments.

Le visage de Michel se crispe de colère.

– Partez, sinon la prochaine est pour vous !

Surpris, Bernard perd son contrôle. Fou de rage, les poings serrés, il fait un pas en avant.

Un second coup de feu retentit et le gendarme s’écroule sur le sol. […]

 

 

 

 

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Avis de lecteurs

 

MICHEL :
Amateur de romans policiers, je n'aime pas le type violent "à l'américaine", avec forces morts et détonations (même dans un livre par essence muet).
La découverte d'un roman, très couleur locale, dans des paysages de la France profonde qui nous sont familiers, avec des descriptions auxquelles seule l'odeur de ces beaux paysages manque, avec, bien sûr, l'intrigue et l'enquête inhérentes au "polar", est rafraîchissante. C'est bien de chez nous !
Les protagonistes  sont eux aussi bien présentés et on peut presque retrouver, même dans une région autre que le Montredonnais, des ressemblances avec des familiers de notre entourage.
J'attends la suite avec patience, en espérant ne pas devoir attendre trop longtemps !

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NADINE :

Le 1er chapitre commence par un prénom et une date, je me suis dis, bon le pêcheur on l’a poussé dans l’eau et se noie. Au 2ème chapitre toujours un prénom et une date, bon elle n’est pas rentrée chez elle. Je commence à m'ennuyer car les chapitres sont courts et je ne sais pas trop ce qui se passe. Et là, au 3ème chapitre, tout commence à s’emboîter et waouh ! Ingénieux de procéder comme ça.
3 histoires dans un seul livre, mais ces histoires se coupent et se recoupent entre elles. C'est un polar local, sans violence. Un bon polar à l’ancienne. Il se lit vite et Dominique Vernier décrit à merveille l’ambiance et le Tarn ou se déroule l’intrigue. Retenez bien les prénoms et les dates. À lire absolument pour passer un excellent moment de lecture. 

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VAN HASSELT :

J'ai trouvé ce roman très plaisant. Et c'est tout ce que l'on demande aux auteurs, à savoir nous divertir. L'intrigue est bien construite, et l'ensemble se lit rapidement et facilement. Le lecteur entre tout de suite dans l'histoire et se laisse porter. Alors, c'est sûr que ce n'est pas du Stephen King, mais j'ai franchement passé un bon moment !

 

 

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